L’année dernière, sur le Kraken, on a avait passé Gibraltar et on voguait vers Madère.
J’étais sur le pont arrière.
Je crois que c’était le jour où Gaëlle avait fait des crêpes.
On était tous avec nos vestes de quart bien zippées jusqu’en haut, dans le vent mordant.
J’avais ressenti une joie sauvage et brute d’être là. Un élan du cœur tout simple.
Le bonheur, la sensation d’être au bon endroit, qui me manque depuis… souvent.
Je me revois enfant, avec mon frère et ma sœur, quand on montait en haut de la colline derrière le petit bois, pour la dévaler en courant comme des cons, le plus vite possible, juste parce qu’on était contents de le faire.
Bonjour Maud,
Vous avez voyagé dans ma région : le Finistère Nord. Je réside tout là-haut sur La Côte des Légendes,à Brignogan Plages. Une côte sauvage, déchiquetée, où les immenses rochers poussent dans les jardins ! côte très préservée, peu construite. Un pur bonheur ! Le port du Tinduff est mon « réservoir » à huîtres sauvages (marteau et burin pour la « cueillette » !), en face, la plage Porz Gwenn et ses huîtres plates… Je reconnais le cimetière de la flotte militaire sur l’Aulne… que j’aime ce pays et ses abers ! J’attends avec impatience la « suite Corse ». Bon vent Maud !
[…] En route depuis 13 h. En quart. Avec le pote Kevin le mois dernier, on faisait le tour du pont du Ring Andersen et on disait en rigolant qu’on pouvait pas […]